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A quoi à qui notre passé fait écho dans notre présent

Nos croyances, nos fidélités trouvent leur origine, bien souvent dans notre histoire familiale, mais également dans l’histoire collective, source de mécanismes d’adaptation et de fonctionnement aux Membres de notre Fratrie et par écho à nous-même.

Nos croyances, nos fidélités et nos mécanismes d’adaptation, consciemment et inconsciemment, nous impacte personnellement, mais également professionnellement, les deux étant parfois intimement liés.

CroyanceUne croyance ce construit sur un vécu, sur ce qui est entendu, en lien avec notre personnalité, notre ressenti. Une croyance n’est pas une certitude. Elle est une supposition en fonction d’un vécu et que nous nous sommes appropriés par fidélité consciente et/ou inconsciente.

FidélitéLa fidélité est la loyauté, consciente et/ou inconsciente aux Membres de notre fratrie, par attachement ou pas, comme nos parents, nos grands-parents… en lien avec notre histoire familiale vécue mais aussi celle de nos aïeux connus et/ou inconnus, notre personnalité, notre environnement.

Nos croyances, comme nos fidélités créent des dualités internes en nous par le décalage conscient et/ou inconscient entre ce que nous ressentons et voulons être et ce que nous vivons.

Les dualités internes sont source de souffrance qui nous conduise, consciemment et inconsciemment, à nous créer des limites, des freins, nous empêche de passer à l’action, d’être à l’écoute de nos besoins et peuvent nous amener à vivre des schémas répétitifs, en écho à l’histoire familiale de nos aïeux.

Les limites, les freins, au fil du temps, contribue à une mauvaise image de soi, une perte de confiance en soi, mais aussi face au monde extérieur. Elles éveillent nos émotions, comme la colère, la tristesse, voir des comportements addictifs, par le sentiment d’impuissance, de subir les situations,  de faire et donner beaucoup, sans retour positif pour nous, ou par compensation un manque, un besoin non entendu qui fait écho, à une histoire ancienne.

Nos limites, nos freins engendrent des peurs J'ai peur, comme la :

Peur du jugement
Peur de décevoir
Peur de ne plus être aimé
Peur de blesser
Peur de ne pas correspondre au modèle sociétal
Peur du manque, du vide

Mais aussi sentiment :

Ne pas être à sa place
Ne pas être entendu
Ne pas se sentir légitimé
De faire beaucoup d’efforts, sans résultats
Répéter toujours les mêmes schémas

IncompréhensionDes incompréhensions apparaissent entre ce que nous ressentons, nos envies, nos réalisations, avec ce que nous recevons et vivons et au fait d’avoir et d’être confrontés  au sentiment de subir des situations répétitives vécues comme souffrantes, même si parfois, nous avons le sentiment d’avoir toujours fait pour les éviter, de nouveau.

L’ensemble de ces facteurs nous amène, consciemment et inconsciemment, à réagir face à un événement, à une personne, plutôt que d’agir pour nous-même. A œuvrer contre au lieur d’œuvrer pour. Ils sont source de stress.

StressPar nos croyances et nos fidélités, nous pouvons :

Avoir le sentiment et la conviction de devoir être parfait en tout et pour tout
Etre dans la peur du jugement
Ne pas oser nous exprimer sur nos besoins, ressentis
Nous sentir coupable de tout et pour Tous
Avoir le sentiment de ne pas être à sa place
Nous sentir inférieur, incapable par comparaison
Avoir une mauvaise estime de soi
Manquer de confiance en soi
Vous positionner en tant que sauveur dans toute situation
Vous sentir de responsable de Tout et pour Tous
Réparer une histoire consciemment et inconsciemment

A l’extrême ces facteurs de stress peuvent mener au burn-out. Il n’est pas rare que les facteurs à l’origine du stress, du burn-out trouvent leurs sources dans notre enfance, nos croyances, nos fidélités, notre histoire familiale.

AttentionAttention ne pas mettre de croyances, de fidélité, là où il n’y en a pas.

Une croyance, une fidélité est en lien avec notre personnalité, notre vécu, notre environnement.

Exemple : 3 enfants dans une fratrie vive le même événement, les perceptions, les ressentis sont différents pour chacun, même des années plus tard.

Un travail sur nos croyances, nos fidélités, notre histoire familiale est un travail personnel pour mettre en avant leur impact sur nos pensées, nos comportements, dans notre vie quotidienne.

Ce travail est un travail d’accueil et d’acceptation de notre histoire et de celle de nos aïeux, pour avec respect et bienveillance, nous libérer d’un passé qui n’est pas le nôtre et vivre notre présent et notre futur, fidèle à nous-même, par l’expression de notre Savoir-Etre pour exprimer le meilleur de notre Savoir-Faire, par la mise en valeurs de nos ressources, aptitudes intrinsèques.

C’est aussi, en conscience être respectueux et bienveillant vis-à-vis des personnes Aïeuxde notre fratrie, de nos aïeux.

Comme toute individu, chacun de nos aïeux, a fait au mieux avec les moyens qui étaient les siens, dans l’instant, en fonction de son histoire qui est aussi la nôtre, sa personnalité, son vécu, son environnement, ses valeurs inculquées, conscientes et/ou inconscientes.

Travailler sur notre histoire familiale, c’est nous rappeler l’histoire collective, les époques, les mœurs et les événements associés, leurs importances sur la mise en place de mécanismes de fonctionnement qui nous impacte collectivement/individuellement.

Le monde est changement, la société évolue.

Certains mécanismes de fonctionnement adaptés à un moment donné, n’ont plus leur raison d’être et pourtant peuvent continuer d’agir, par les croyances engendrées et par fidélités.

Travailler notre histoire familiale nous permet de nous réapproprier l’instant présent, nous autorisez à adapter nos comportements, en fonction de ce qui est maintenant, fidèle à nous-même, dans le respect de nos besoins, nos valeurs.

Nous libérer de l’impact de notre histoire familiale, dans notre vie personnelle, comme professionnelle nécessite de :

Faire le tri entre nos croyances, fidélités que nous avons créé en fonction de notre histoire et celles de l’histoire de nos parents, aïeux

Prendre du recul pour savoir si les croyances et fidélités ont toujours leur raison d’être ou si elles appartiennent à un passé qui nous appartient (enfance) et/ou ne nous appartient pas (aïeux).

Enfance ou aïeux, le passé ne peut être changé, mais nous seule pouvons changer notre regard dessus, donner du sens à notre présent et futur, fidèle à nous-même et loyale dans nos valeurs et besoins.

Nos croyances et fidélités mises en éveil, nous pouvons prendre du recul pour voir si elles sont présentes, en réaction à quelqu’un, quelque chose, en lien avec nos peurs.

Acceptez et accueillir nos peurs, nous permet de nous autoriser à les transformer en opportunité pour les dépasser et retrouver confiance et estime de nous.

Nous libérer de notre histoire familiale, nous permet de retrouver notre liberté d’Etre et de faire.

Ce travail est parfois difficile à réaliser seul, un accompagnement est salutaire pour élargir notre champ de vision.

Le plus important dans notre histoire familiale n’est pas de connaître ou d’avoir connu nos aïeux, leurs prénoms, leurs noms, leur date de naissance, profession, mais plutôt de comprendre comment chacun, y compris nous et nos enfants, nous situons dans notre fratrie et par la symbolique comprendre à quoi à qui nous sommes fidèle, loyale.

En ce sens, la compréhension de notre histoire familiale, la libération de nos croyances et fidélités est accessible à Tous, par une écoute bienveillante et des outils d’aide à notre disposition, comme le dessin, outil de généalogie, l’écriture pour la mise en avant des mécanismes, fidélités et croyances inconscientes.

Au travers de mon expérience, les personnes, dont moi-même, ayant réalisé ce travail, le vivent comme un soulagement par cet “éclairage” salutaire dans l’orientation de leur vie. Je les remercie de m’avoir inspiré cet article.

Lorsque nous rencontrons des situations vécues comme « bloquantes », source d’incompréhension… oser porter notre regard sur notre histoire familiale, c’est nous autoriser à :

Etre acteur de notre vie
A Savoir-Faire par l’expression du meilleur de nous-même
Donner du sens à notre vécu, passé, présent, futur
Agir plutôt que réagir
Nous libérer de pensées ruminantes et ressassantes improductives
Nous libérer de rancœurs, regrets
Atteindre nos objectifs
Oser réaliser nos rêves
Nous épanouir personnellement et professionnellement
Conserver notre libre-arbitre, en tout circonstance

Le travail sur la place et la symbolique de nos aïeux effectué, nous pouvons également, ensuite entamer des recherches ou faire appel à un professionnel, pour connaître les prénoms, les dates de naissance… pour éviter, par exemple :

De donner le prénom d’un enfant décédé précocement à un être en devenir
De donner le prénom d’enfant à un ancêtre qui a connu la ruine

Si nous constatons que cette situation est avérée, libérez-nous de toute culpabilité. Nous ne pouvons nous reprocher ce dont nous n’avions pas connaissance.

Seul ce qui n’est pas entendu, vu entendu demande à l’être, comme tout « tiroir » contenant un secret peut être ouvert, un jour.

Cette information reçue qu’elle soit triste, comme de porter le nom d’un ancêtre disparu ou ayant vécu une situation perçue, comme honteuse, désagréable, il nous appartient d’oser en parler à nos proches, aux personnes concernées pour que consciemment, ils s’autorisent, comme nous,  à se libérer de la croyance de répétition, conscientise que tout comme notre vie, leur vie leur appartient et que les événements du passé ne sont pas une fatalité pour nous, comme pour eux, s’ils décident de s’autoriser à être fidèle à eux-mêmes, par l’écoute et le respect de leurs besoins intrinsèques.

Tout individu peut reconquérir sa liberté, son libre-arbitre, fidèle à lui-même.

Travailler notre histoire familiale et son impact, dans notre vie, est bénéfique pour nous, mais également un cadeau fait à votre descendance.

Dans le prolongement de cet article, je vous invite

à voir ou revoir : Ma Webconférence sur le thème :
Impact de vos peurs, croyances, fidélités sur vos activités

Découvrir l’ouvrage d’Anne Ancelin-schützengerber :
Aïe, mes aïeux !

Découvrir ou redécouvrir le roman de Sophie Brocas :
“Le cercle des femmes” sur sur les mécanismes inconscients de transmission de mères en filles

Outils d’aide :

L’hypocrisie

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La suscpetibilité

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Apprivoiser nos peurs

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Chronique “Changer son regard” : La jalousie

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Chronique “Changer son regard” : Besoin des autres et survie

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Chronique “Changer son regard” : Peurs, blessures et prises de pouvoir

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Chronique “Changer son regard” : Cigale ou fourmi

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Chronique “Changer son regard” : Guerrier ou Conquérant

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Chronique “Changer son regard” : Jalousie entre frères et sœurs

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Chronique “Changer son regard” : Besoin d’amour empêche l’amour d’exister

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Article rédigé et publié par Virginie Lefranc (Mise à jour le 4/11/2016)
Thérapeute, Coach de vie
Auteur de la chronique «Changer son regard»
Accompagnement à l’épanouissement personnel et professionnel
Gestion stress social et professionnel
Donner du sens
Savoir-Etre et Savoir-Faire

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La reproduction partielle ou intégrale des éléments précités et d’une manière générale, la reproduction de tout ou partie de cette article, sur tout support quel qu’il soit, est formellement interdite, sans l’accord écrit et préalable de Virginie Lefranc.

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6 commentaires Cacher les commentaires

Je vous remercie Oussematou pour l’intérêt porté à mon article, d’avoir enrichi le fil de discussion par le partage de votre ressenti et votre message de gratitude

Merci pour ton article très intéressant.
En revanche, je ne suis pas tout à fait d’accord avec toi quand tu dis :
‘Une croyance n’est pas une certitude. Elle est une supposition en fonction d’un vécu et que nous nous sommes appropriés par fidélité consciente et/ou inconsciente’.
Cela dépend vraiment de chacun mais lorsque tu croies en Dieu par exemple, tu ne peux pas dire à un croyant, ta croyance est une supposition, ce n’est pas une certitude, ce n’est pas possible, il ne l’acceptera pas et je ne l’accepte pas lol!

Enfin bon! Sinon tout est parfait!

Xx
Sarah

Je vous remercie Sarah pour l’intérêt porté à mon article et d’avoir enrichi le fil de discussion par le partage de votre sentiment. Je respecte votre point de vue. En complément, j’ajoute que l’existence d’une croyance doit un avoir un sens pour chacun d’entre nous. Le sens est essentiel. Le sens doit être en lien avec nos ressentis, la personne que nous sommes et non le sens suivi pour plaire à autrui, se conformer à une conformité sociale ou en réaction à une histoire passé. Nous sommes des êtres uniques, lorsque nous donnons du sens à nos pensées, paroles, actes, en fonction de la personnes que nous sommes intrinsèquement, nous sommes fidèle à nous-même. En ce sens aucune croyance ne se doit d’être jugée. Elle appartient à chacun de nous

L’importance de la croyance, c’est que cela impact son unicité personnel, d’être en adéquation avec ses valeurs permettant de donner du sens à sa vie. voilà pour la précision que je voulais évoqué Sarah, en tant qu’accompagnant en RPS. (risques psycho sociaux)

Je vous remercie Xavier pour l’intérêt porté à mon article, d’avoir enrichi le fil de discussion par le partage de votre ressenti et expérience d’accompagnant en risques psycho sociaux. Je vous rejoins sur le fait que toute croyance doit être en adéquation avec nos valeurs, avoir du sens. Le sens étant propre à chacun de nous, en fonction de notre unicité, reflet de notre authenticité.

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