Nous évoquons, souvent, la notion du bien. Bien par rapport, à soi, à l’autre, la société.
L’évocation du bien fait alors référence au besoin d’être conforme pour autrui, notre environnement.
Etre bien devient alors une réaction, vis vis de soi, pour éviter tout jugement, la peur du regard de l’autre.
Se cache ainsi derrière le bien, une notion de mauvais, mal-être, mal faire, source de dualités intérieures, de souffrance.
Nous devenons ainsi au nom du bien, notre pire ennemi.
Le bien faisant référence à l’extérieur, avec une forme de jugement.
Or, ce qui est bien pour l’un n’augure en rien du bien pour l’autre, ce qui paraît bien à un instant donné, peut ne plus nous convenir, à d’autres moments.
En ce sens, le bien peut nous éloigner du bon.
Le bon est ce que nous ressentons, intérieurement, comme par exemple, lorsque nous mangeons un fruit. Par l’éveil de nos sens, nous apprécions ou pas, sa saveur, sa texture.
Aimer ou pas le fruit est, propre à chacun de nous. Si nous l’avions peu apprécié, nous éviterions d’en prendre une deuxième bouchée. A contrario, si celui-ci a égayé nos papilles, il a créé, en nous la notion du bon, par le plaisir ressenti, une envie d’y goûter à nouveau.
Tout le monde peut dire ce qui est bien, comme il est bien de manger le fruit, mais personne ne peut savoir s’il sera bon pour chacun d’entre nous.
Le bon est en résonance avec notre personnalité, un écho à notre Etre, source de notre unicité.
Lorsque nous sommes à l’écoute de ce qui est bon pour nous, nous sommes bons avec nous-mêmes et pouvons exprimer le meilleur de nous-même.
Etre bon est une qualité de respect et de bienveillance à développer pour être et rester fidèle à nous-même.
Dans toutes nos expériences de vie, il est salutaire de nous interroger, si nous agissons au nom du bien ou au nom du bon, car ce qui semble bien est parfois l’antipode du bon pour notre bien-être, notre épanouissement.
Et vous quel est votre regard ?
Etre à son écoute pour être, faire en fonction de ce qui est bon, plutôt que ce qui paraît bien
Suivre son intuition pour privilégier le bon plutôt que le bien
Se libérer des blessures du passé pour se libérer du bien, écho à notre sentiment d’obligation extérieur, pour être bon avec soi-même
Développer confiance et estime de soi pour être bon avec soi-même, libéré de tout jugement
Se libérer du stress occasionné par le sentiment de devoir bien faire, correspondre à autrui et oser être bon envers soi-même, par le respect de ce qui est juste et bon pour soi
Développer son charisme pour oser affirmer ce qui est bon et juste pour soi, sans jugement et avec bienveillance
Se libérer de la pression du sentiment d’obligation, de contrainte pour oser être et agir en fonction de qui est bon et juste pour soi
Se relaxer, méditer pour lâcher-prise, agir dans le respect de ses besoins, valeurs, pour être bon et bienveillant avec soi
Développer son intuition et attirer le bon pour soi, en fonction de ses ressentis
Calme, contentement, convergence, créativité pour être bon avec soi