Nous évoquons souvent la notion d’échec dans une situation où nous avons le sentiment de ne pas avoir atteint un objectif ou notre difficulté à être conforme à une demande d’autrui, tant sur le plan personnel, sociétal professionnel.
Nous identifier à l’échec, par rapport à une demande nous emporte sur le chemin de la perte de confiance et de l’estime de soi.
Nous retrouvons cette situation d’échec, dans la comparaison avec autrui et une situation idéalisée, résultat d’une projection perçue comme parfaite ou nous avons le sentiment de ne pas avoir droit ou dans l’incapacité d’obtenir.
Se sentir en échec par rapport à nos Parents est lié, au fait de se sentir dans l’impossibilité d’être l’idéal de nos Parents et notre incapacité, comme notre volonté de les satisfaire.
Nous pouvons ainsi avoir intégré, dès la petite enfance, consciemment et/ou inconsciemment une version négative de l’échec. L’échec nous renvoyant au sentiment de vilain petit canard, avec nos faiblesses, nos défauts et notre incapacité à être et faire.
Or, l’échec est partie intégrante de toutes expériences et donc de nous.
Dès notre naissance, nous sommes des apprentis, confrontés aux premiers essais, la première tétée, par exemple, où nous allons accepter ou pas le sein maternel ou le biberon.
C’est le jugement porté sur l’événement par nos Parents ou les Proches qui va faire de cette expérience, un échec ou pas.
Nous en tant que Petit Enfant, instinctivement, pour nous nourrir adoptons le moyen le mieux pour nous.
Nous retrouvons, cette situation, dans tous nos apprentissages.
Avant de savoir marcher, nous allons tomber, nous relever, prendre la main, puis la lâcher. Nous évoquons peu, voir pas, la notion d’échec, en tant qu’Adulte, vis-à-vis de nos enfants, car c’est un acquis, considéré comme étapes nécessaires pour leur permettre de faire leurs pas en solo.
Aucun jugement, n’est alors porté.
Et pourtant, les étapes de la marche demandent volonté, persévérance, effort, comme tout autre apprentissage.
Aucun apprentissage, n’est acquis spontanément, immédiatement. Il y a phase de découverte et d’expérimentation, dans tous les domaines, de notre vie, de notre naissance et jusque la fin de notre vie.
Tout est source d’exploration, de découverte, comme pour la lecture, la pratique d’une activité sportive, culturelle, culinaire, nouveaux métiers, rôle de Parents, grands-parents, frère, sœur…
Nous sommes des Etres Evolutifs, dans un monde évolutif et sommes ainsi en besoin d’adaptation en permanence.
Toute adaptation demande expérimentation et toute expérimentation demande d’essayer.
Un essai ne garantit pas d’un résultat immédiat, mais est une étape pour nous ouvrir et connaître nos potentiels, nos ressources, la manière de les utiliser, découvrir et observer les voies, les probabilités, pour réaliser, créer et atteindre notre/nos objectifs.
La difficulté à voir les avantages de nos expériences est la sanction infligée à nous-même, ou par nos proches, notre environnement auquelle nous nous identifions.
Nous associons, alors notre résultat à une absence de capacités et/ou de discernement et si le résultat escompté était pour autrui, avant d’être pour soi, nous nous créons double souffrance, mauvaise estime et perte de confiance en soi, associé au sentiment de décevoir.
Si nous prenons, l’exemple, d’un enfant qui échoue à un examen, pour l’enfant, comme pour les Parents, il est possible de voir cette situation, comme une opportunité pour l’adolescent, le jeune adulte de mûrir, de mieux définir sa voie.
Il est vrai que parfois, face à une situation, il est parfois difficile, dans l’immédiat, de voir le côté positif. Celui-ci apparaissant ultérieurement, en fonction de notre évolution et/ou l’accès à des informations non connues, à un moment donné.
En ce sens, face à obstacle, il est salutaire de nous libérer de toute culpabilité, en nous rappelant que chacun d’entre nous fait au mieux, à un instant T, avec les moyens qui sont les siens, sinon nous ne le ferions pas et qu’il y a quelque chose à apprendre.
Plus nous avons l’opportunité, dès la petite enfance, de réaliser nos apprentissages, plus nous essayons et plus nous sommes confrontés aux expériences non abouties ou non conformes, à notre/nos objectifs, tout en développant nos capacités de persévérance, volonté, de curiosité, de résilience nécessaire à la concrétisation de nos projets.
Ce cheminement nécessite de complimenter, valoriser, nos enfants, comme nous valoriser, dans l’ensemble des étapes de nos apprentissages, par la mise en avant des points positifs et des possibilités qu’elles nous offrent.
Nous pouvons alors voir nos expérimentations, comme une part de nous, source d’émulation positive et de réussite.
En ce sens, plus nous libérons nos enfants d’une hyper-protection en leur assurant autonomie et protection, dans leurs expériences de vie, et ce dès la petite enfance, plus nous leurs permettons de grandir et de développer leurs aptitudes à surmonter les moments douloureux de l’existence, en dépit de l’adversité.
L’adversité personnelle, sociale, professionnelle, matérielle n’est pas alors une fin en soi, mais une continuité pour mieux définir nos besoins, nous ouvrir à de nouveaux possibles, bénéfiques pour nous, en conservant joie, enthousiasme, dans la conscience de nos ressources et capacités intérieures.
Petit et en grandissant, plus nous apprenons et voyons nos expériences, comme des cadeaux offerts pour développer nos aptitudes à les découvrir en conservant confiance et estime de soi, plus nous augmentons, sur le long terme, nos capacités à réussir, notre tolérance, vis-à-vis de nous-même, comme vis-à-vis d’autrui.
Toutes expériences est, alors, le fondement de notre évolution, notre épanouissement, par notre capacité à œuvrer, avec sagesse, libéré de la peur de nous tromper, dans la conscience d’être libre de progresser personnellement, socialement, professionnellement, par l’accès à d’autres voies et possibilité.
Et vous quel est votre regard ?
Se libérer des blessures du passé pour transformer ses expériences en positif pour soi
Focaliser son attention, se concentrer pour persévérer dans les moments vécus comme des échecs pour transformer expérience en opportunité d’évolution, de réussite
Retrouver et conserver calme pour se focaliser, se concentrer dans ses tâches, dans les moments vécus comme échecs pour s’ouvrir aux possibilités de réussites
Optimiser ses capacités mentales, dans les moments de déconcentration, lié au sentiment d’échec pour trouver solutions de transformation pour réussir, atteindre ses objectifs
Consolider sa mémoire, dans les moments de déconcentration, lié au sentiment d’échec pour trouver pistes d’amélioration, de possible
Booster son mental et son physique pour transformer son sentiment d’échec en opportunité d’évolution positive
Rester en harmonie avec soi-même, dans les moments vécus, comme des échecs pour fidèle à soi-même, conserver envie de réussir et trouver solution
Se libérer de ses peurs, liés aux expériences vécues comme des échec, pour transformer son sentiment d’échec en possible réussite
Se libérer du stress lié au sentiment d’échec ou de difficultés pour transformer ses expériences en possibilité de réussite
Retrouver, conserver une énergie positive pour voir ses « échecs », comme des étapes sur le chemin de la réussite
Développer son influence personnelle pour conserver énergie positive, oser affirmer sans s’imposer, pour persévérer et faire de chaque étape bonnes ou moins bonnes la clé de ses réussites
Etre dans l’amour de soi et exprimer le meilleur de soi pour transformer toute expérience en opportunité d’évolution, de réussite
Rester confiant, conserver une bonne estime de soi dans les moments vécus comme difficiles, voire d’échecs pour les transformer en opportunité d’évolution et de réussite
Libérer son potentiel, rester en contact avec ses ressources pour transformer expérience en opportunité d’évolution, de réussite
Les vertus de l’échec