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Les douceurs

Nous associons, bien souvent les douceurs, avec les saveurs sucrées, comme le chocolat, les pâtisseries, la convivialité, le partage.

Au-delà, d’une envie, par plaisir à un instant donné, nous retrouvons cette situation, dans les moments vécues comme difficiles.

La vie n’est pas linéaire, nous traversons des zones de turbulence éveilleuses d’émotions.

Plus nos émotions sont exacerbées, plus nous sommes impactées par notre environnement, rencontrons des difficultés de concentration, de prise de recul, avons le sentiment de subir.

Effectivement, face à la maladie, la maladie d’un proche, une séparation, par exemple, nous pouvons nous sentir démunis, avec la difficulté à exprimer nos ressentis et nos besoins.

Par le stress ressenti, nous pouvons alors, en solo ou en compagnie nous orienter vers des douceurs sucrées et/ou, grasses.

Une alimentation grasse et sucrée libère de la dopamine, des endorphines et agit sur nos systèmes de neurotransmetteurs et d’hormones modifiant ainsi notre état émotionnel et atténuant notre stress.

Douceurs alimentaires et affect sont, ainsi, intimement liés et plus particulièrement, si dans notre petite enfance, nous avons été nourri, lorsque nous pleurions, sans avoir faim et/ou si les douceurs alimentaires étaient associées à une récompense ou à une consolation, lors d’une injustice, suite à une chute, par exemple.

Nous retrouvons, également, ce mécanisme, si nous avons intégrés, au long de notre enfance moment de convivialité, de fêtes avec douceurs.

Adulte devenu, ce mécanisme de fonctionnement perdure par notre réflexe inconscient de manger des douceurs sucrées ou gras, quand nous ne nous sentons pas au mieux pour retrouver des émotions positives, dans un moment vécu comme insécurisitaire.

Comportement dont le résultat est bien souvent éphémère, par culpabilité d’avoir trop mangé, par effet de compensation, avec tout ce que cela évoque, comme la prise de poids, par exemple.

Les douceurs sucrées, grasses, et plus particulièrement, si elles ont été compulsives, après nous avoir donné une sensation de mieux-être, devient alors source de mal-être et d’énervement, en particulier si elles sont sucrées.

Il y a donc nécessité à nous libérer de la croyance association douceurs sucrées et grasses, source de bien-être comme d’accueillir, accepter nos émotions négatives, à un instant T, pour nous permettre de créer le lien entre la situation, l’événement qui les ont éveillés en nous et de conscientiser notre besoin de manger par compensation.

Nous pouvons alors prendre du recul, ressentir la nécessi d’équilibrer notre état affectif, et faire le choix d’adopter une autre stratégie d’adaptation douce et bonne pour soi.

Plus nous vivons une situation durement plus nous devons oser être doux avec nous-même.

Etre doux avec nous-même, c’est nous autoriser à être, libéré de la culpabilité.

Une de nos plus grandes difficultés étant d’oser nous accorder du plaisir et réaliser nos envies, et plus particulièrement, si nous ressentons un de nos proches en souffrance et/ou avec le sentiment de moins bien faire par rapport à notre entourage.

Prendre la souffrance d’autrui n’est pas aidant, elle peur nous confronter à notre sentiment d’impuissance, créer tristesse, colère, rancœur. Situation peur qui rajoute de la souffrance au  souffrant par sentiment de nous imposer, freins et limitations dans notre vie.

Ne pas nous autoriser à nous accorder du plaisir, dans les moments où nous saturons, crée perte de concentration tout comme si par exemple, notre conjoint(e) travaille plus que nous et que nous ne pouvons l’accompagner dans ses tâches, crée aussi au fil du temps un déséquilibre, source de mal-être par la pression consciente et/ou inconsciente engendrée, un manque de disponibilité ressenti et exprimer, source de conflits, eux-mêmes source de perte de confiance et d’estime de soi.

Pour être bien avec les autres, il faut d’abord être bon avec nous-mêmes.

Nous apporter légèreté et joie évite le ressassement, permet prise de recul et lâcher-prise indispensable pour accompagner un souffrant, sans porter sa souffrance, nous libérer d’une situation toxique inhibitrice, de nous valoriser si nous avons été malmené, de retrouver capacité mémorisation, avec confiance.

Identifier notre besoin de douceurs le plus important, oser le mettre en œuvre est donc essentiel et indispensable.

Un moment de douceur est un besoin de calme, de repos, comme prendre du temps pour soi, lire, aller faire du sport, réaliser une activité artistique, un moment de partage avec nos amis, nous offrir un massage.

Une douceur est la réalisation d’une envie, gratifiante, satisfaisante, source d’émulation positive, de bien-être, pour notre esprit, notre corps.

Plus nous osons réaliser nos envies, plus nous augmentons notre confiance et l’estime de nous, donnons de la vie à la vie.

En ce sens, nous accorder temps de douceurs, chaque jour, est à privilégier pour notre bien-être, notre épanouissement, notre accomplissement.

Et vous quel est votre regard ?

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