Nos émotions s’activent, face à une situation, un événement qui résonnent en nous en fonction de notre personnalité, notre vécu, notre environnement. Nos émotions font partie intégrantes de nous. Les rejeter, lorsqu’elles nous paraissent négatives revient à rejeter, refuser une part de nous-mêmes.
Leur intensité, leur force est propre à chacun de nous. Face à une situation, un événement, deux personnes peuvent avoir des émotions différentes en fonction de ce qu’ils éveillent en nous.
En ce sens, il n’y a pas de bonnes ou mauvaises émotions. Nous nous devons de les accueillir sans jugement et avec bienveillance, tant vis-à-vis de nous-même que d’autrui.
Si nos émotions existent, elles ont leur raison d’être. Elles sont des vecteurs d’expression, pour extérioriser ce qui s’activent à l’intérieur de notre corps. Les refouler crée des tensions internes qui au fil du temps peuvent être source de maladie, par le déséquilibre occasionné entre notre ressenti (accélération) et ce que nous ne nous autorisons pas à exprimer (freinage).
La difficulté à s’autoriser, à accueillir et à exprimer nos émotions trouve racine dans l’inconscient collectif, notre histoire familiale.
Lutter contre nos émotions revient à être en lutte contre nous-même.
La difficulté à exprimer nos émotions vient également, du regard que nous portons sur les émotions perçues comme négatives. Spontanément, l’enfant exprime ses émotions, c’est le jugement, le regard perçu, les croyances entendues dans notre enfance qui nous permet ou pas, en fonction de notre personnalité de les exprimer devenu adulte.
Enfant, face à une colère, beaucoup de paroles, laisse sous-entendre à l’enfant qu’il est un vilain petit canard, pas sage, ne voulant pas faire plaisir à ceux qui lui portent attention, par exemple.
La tristesse peut aussi être perçue comme une marque de faiblesse. «Arrête de faire ta chochotte », « tu es un grand arrête de pleurer ».
Même la joie est parfois perçue comme dérangeante. «Tu trouves, ça drôle, toi et bien pas moi, cesse de rire, tu nous fatigues ». “Modère ta joie, autour de toi, tout le monde n’est pas heureux”.
Arrête ta comédie, est souvent entendu ce qui renvoie à jouer un rôle. Or, nos émotions sont des réactions spontanées. Elles sont l’expression de nous-mêmes, face à une situation, un événement.
Le regard que nous portons sur nos émotions est la clé pour les accepter, comme partie intégrante de nous, les apprivoiser, les exprimer dans le respect de soi et de ceux qui nous entourent. Elles contribuent à notre adaptation au monde.
Exprimer notre joie contribue à notre bonne humeur, favorise notre détente. Nous sommes plus souriants. Nous apportons légèreté, bien-être autour de nous. Le bonheur est subjectif. Il appartient à chacun de nous. La joie peut donc être consommé sans modération.
Notre colère est l’expression d’un besoin non entendu. Elle peut aussi s’éveiller face à la perception d’une menace. Notre colère est un signal d’alerte. L’accueillir est salutaire, elle est une opportunité pour redéfinir ses besoins, lui donner du sens.
Si nous nous reprochons de nous être laisser emporter, nous créons une colère supplémentaire vis-à-vis de nous-même et la maintenons en vie. Si nous l’accueillons, nous nous autorisons à faire la paix avec nous-même et ceux qui nous entourent. Face à une situation, événement, nous avons l’opportunité ultérieurement de nous excuser, mais aussi d’agir plutôt que réagir. Agir en rappelant que nous avons entendu et apportons réponse ultérieurement. C’est une opportunité pour s’apaiser, retrouver un calme intérieur, être dans l’écoute, exprimer ses besoins posément. Ceci est valable tant pour « l’agressé que pour l’agresseur».
Notre tristesse nous rappelle également notre humanité. Nous ne sommes pas des machines. Ressentir de la tristesse, face à la perte d’un être cher, d’une situation, face à un manque, un besoin non entenu, est une réaction normale de notre organisme. Elle nous rappelle que nous sommes des êtres sensibles. En ce sens, c’est notre force, elle nous permet d’être dans l’empathie.
Nos peurs sont également des émotions. Elles sont un signal d’alarme face à ce qui est perçu comme un danger. Si elles ont ainsi un intérêt pour notre protection, elles ne doivent pas pour autant nous empêcher de passer à l’action. Les peurs sont une partie de nous, non nous, même si elles peuvent aussi être le reflet d’un manque de confiance en soi. Face à un danger potentiel, il est salutaire de s’interroger si nos peurs sont en lien avec une réalité ou en lien avec des impressions, des suppositions. Face à un danger immédiat, nos mécanismes de survie s’activent naturellement, voir spontanément, en ce sens, ils ne peuvent être jugés, simplement analysés, si celles-ci ne nous ont pas convenus pour les comprendre et les transformer ultérieurement. Si le danger est absent dans l’instant, les peurs peuvent être accueillies, comme opportunité pour définir nos besoins, œuvrer à un meilleur plus sécurisant pour nous.
Nul n’a de bouton arrêt des pensées. Nos pensées sont des outils de réflexions et d’adaptation. Plus nous luttons contre, plus celles-ci sont présentes et nous empêchent de réfléchir à des pistes de solution. Accueillir nos pensées, c’est ne pas les ressasser, mais nous autoriser à voir ce qu’elles éveillent en nous pour les transformer en pensées positives, œuvrer avec sens pour nous, trouver des solutions, des opportunités, dans le respect de nos besoins et valeurs, face à une personne, situation, événement vécu comme dérangeant.
La gestion de nos émotions, un clin d’œil à la météo.
Nous souhaitons toujours avoir du soleil et pourtant, il y a des jours avec du soleil, de la pluie, de l’orage, de la brume, le tout contribuant aux cycles de la vie.
Le soleil représente nos joies, la pluie notre tristesse, la colère l’orage, la brume nos peurs, nos pensées source de réflexion.
Accueillir nos émotions, c’est être bienveillant avec nous-même, ceux qui nous entourent, se rappeler que le soleil est toujours derrière les nuages. Tout n’est que passage pour notre épanouissement personnel et professionnel.
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Article rédigé et publié par Virginie Lefranc, le 21/06/2017
Thérapeute, Coach de vie
Auteur de la chronique “Changer son regard”
Accompagnement à l’épanouissement personnel et professionnel
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Un commentaire Cacher les commentaires
Je suis bien d’accord avec votre texte “Mieux gérer nos émotions”. Texte que j’ai reçu par courriel d’une amie. Merci beaucoup!
Liliane
P.S. … la reproduction en tout ou en partie de cet article…
est-ce possible de modifier “cette article” pour “cet article” . Merci encore