Nous associons souvent temps et argent, de la nécessité de tuer le temps pour ne surtout pas nous ennuyer, conserver nos capacités cognitives.
Avoir toujours plus d’argent, comme la nécessité de tuer le temps, est devenu au fil du temps des croyances, source de comportements et d’habitudes où nous avons le sentiment de courir après le temps.
Or, si nous sommes honnêtes avec nous-même, nous ne courrons pas après le temps, mais nous courrons pour avoir de l’argent et notre besoin de rester des êtres au top de nos potentiels.
Nous adoptons nos comportements et attitudes et nous créons, ainsi, processus nous amenant à travailler plus pour posséder plus.
Si nous créons, particulièrement, ce processus dans notre univers professionnel, notre besoin d’argent étant un levier, voir une motivation pour nous amener et être amené à passer de plus en plus de temps au travail et ce qu’elles qu’en soient les conditions, nous retrouvons nos comportements et attitudes, dans nos actes et tâches quotidiennes, personnels, familiales, sociales.
Nous créons ces mécanismes par peur de manquer d’argent, pour assurer notre sécurité, notre avenir, mais, aussi, par amour pour nos enfants en leur permettant d’en bénéficier, nous permettre et leur permettre d’être comparable aux autres, conforme à ce que nous percevons en fonction de notre vécu, notre environnement.
Nous créons, ainsi, le sentiment de devoir toujours aller plus vite, y compris pour nos enfants, par besoin de performance et plus exactement de réussite.
Nous l’affirmons, particulièrement, lorsque nous évoquons la richesse d’une personne en fonction de sa réussite.
Etre riche, fortunée étant la clé de pouvoir tout obtenir, matériellement mais aussi socialement.
Le fait d’avoir de l’argent fait ainsi rêver, nous donne le sentiment d’avoir réussi, d’être à la hauteur pour nos enfants, d’être à la hauteur aussi parfois pour nos Parents, besoin de prouver nos capacités à réussir.
La valeur du temps réside donc dans notre intention à porter, à tout instant, attention à l’essence de la vie, expression de tout être véritable, source de joie, d’émerveillement, pour Tous.
En courant après le temps pour avoir et faire toujours plus, ce n’est pas notre temps que nous tuons, mais notre vie, autrement dit : nous.
Nous tuons notre vie par la pensée du manque omniprésente, manque de temps, d’argent, d’amis, de nature, de santé et par ricochet, manque de joie, d’enthousiasme.
Nous n’avons même plus de temps pour assouvir nos besoins vitaux, comme nous nourrir, sainement et en conscience pour nous maintenir en bonne santé, nombre de repas étant pris sur le pouce et/ou à vitesse grand V.
A l’heure de notre mort, ce que nous laissons sur notre compte en banque, ne nous profiteras pas et ne témoigne pas de la valeur que nous laissons à nos proches. Ce que nous laissons, comme valeur à nos enfants est le temps que nous avons passé en leur compagnie, notre apport dans leurs apprentissages, notre transmission de nos valeurs humaines, ce que nous avons réalisé et dont ils sont fiers.
Ce que nous bâtissons en patrimoine à nos enfants, si dans un certain nombre de cas, peut-être un réconfort, un coup de pouce, dans certains fratries, il est source de conflits.
Au nom de toutes ces raisons, nous sommes devenus des êtres pressés et préssurisables, au détriment parfois de nos besoins intrinsèques, notre santé, notre famille, nos amis.
Nous nous sentons indispensables et, pourtant, sommes, parfois, jamais disponible pour nous accorder du temps, être à l’écoute de nos proches, comme nous pouvons sacrifier notre temps par peur de ne plus être aimé, jugé.
Fatigués, épuisés par le rythme que nous nous imposons, comme celui qui nous est imposé, nous nous procrastinons, privilégions, dans nos temps de pause un temps télé ou jeux vidéo, parfois avec bonne conscience sur ces derniers s’ils ont un intérêt pour nos capacités cognitives et occultons le prioritaire, l’essentiel.
Nous pouvons, ainsi, avoir de plus en plus de difficultés à gérer nos priorités, à aller à l’essentiel, l’essentiel étant devenu notre recours au temps pour satisfaire nos besoins matériels, sociétales, bien souvent à l’origine de nos dualités, nos conflits, rancoeurs, par sentiment d’inégalité, d’injustice.
Les besoins matériels et le regard sociétal étant source de comparaison, de jugement, nous sommes présents mentalement, agissons conditionnés par nos automatismes, en voulant, parfois, être au top tout le temps, et nous coupons, progressivement, de nos ressentis, nos émotions.
Plus nous nous coupons de ressentis, de nos émotions, avons la nécessité de tuer le temps et d’avoir toujours plus d’argent, plus nous sommes dans l’oubli de nous-même, et de la valeur fondamentale du temps, à savoir la vie.
Le temps est la vie.
La vie donc, notre temps est notre bien le plus précieux, une richesse commune à Tous, dès notre conception, sans notion de pauvreté ou de richesse.
La durée de nos journées, comme de nos nuits est en nombre de secondes, minutes, heures identique pour Tous. Le temps est égal pour Tous, sans distinction.
L’argent est une énergie d’échange, un moyen pour permettre à chacun d’entre nous de subvenir à nos besoins vitaux, nous nourrir, avoir un toit.
Notre vie, elle ne s’échange pas, elle est la nôtre du premier souffle de notre vie jusqu’à notre mort.
Le temps est un repère pour nous permettre de donner, à chaque seconde, de la valeur à notre temps, c’est-à-dire, être dans tout ce que nous entreprenons, au rythme propre à chacun de nous, conscient de la nécessité, pour notre équilibre et l’équilibre de Tous, d’avoir un temps pour chaque chose, dans notre univers personnel, familial, social, professionnel, et plus particulièrement, un temps pour Etre Femme, Homme, Parents, Amis, Référent.
Etre c’est exister, pleinement, avoir c’est survivre à moitié.
La vie de chaque humain est sacrée, chaque être humain mérite joie, attention et respect absolu.
Quand nous évoquons la vie de nos enfants comme précieuse, comme quand nous agissons pour leur donner le meilleur de nous-même, avant de leur donner de l’argent, satisfaire tous leurs désirs matériels, nous sommes dans cet état d’esprit, sens même de la vie.
L’argent se vole, les voleurs de temps n’existent que si nous les autorisons à nous voler notre temps.
Oser dire non, fixer cadre, poser nos limites est indispensable pour nous accorder temps de ressourcement, de calme. Ce temps est le gage de la préservation de nos capacités, ressources intrinsèques, à notre naissance et indispensable pour donner sens et valeur à notre temps.
Notre vie est aussi précieuse que celle de nos enfants. Nous sommes Tous responsable, individuellement, de la richesse de notre capital humain.
Avoir le temps d’avoir le temps, nous permet d’exister, est indispensable à notre équilibre, à la préservation de relations bienveillantes pour exprimer le meilleur de nous, à notre rythme pour œuvrer à un Tout.
Etre et avoir le temps d’avoir le temps, c’est donner de la valeur à notre vie, à toute vie.
En ce sens, personne ne doit décider, à notre place de l’utilisation de notre temps. Notre temps est notre vie.
Et vous quel est votre regard ?
Outils d’aide :
Atténuer ou supprimer bourdonnement d’oreilles et acouphènes
Soulager migraine et céphalées liées au bruit
Réduire tentation à l’alcool, au tabac… source de bruit et d’agitation intérieure
Créer sa bulle personnelle pour se couper des bruits extérieurs et retrouver le silence
Libérer ses sens pour se libérer des bruits extérieurs et apprivoiser le silence
Se libérer des bruits extérieurs par l’écoute de sa respiration et retrouver silence intérieur
Retrouver calme, contentement, convergence et silence intérieur
Se libérer émotionnellement et se libérer des bruits extérieurs, affirmer et apprivoiser son besoin de silence
Soulager ses maux émotionnels et psychologiques pour se libérer des bruits extérieurs et retrouver silence intérieur
Se libérer des bruits extérieurs, de ses émotions négatives pour retrouver plénitude et silence
Accepter son unicité, renouer avec son authenticité pour affirmer, avec bienveillance son besoin de silence
Retrouver paix intérieure et apprivoiser le silence
Créer un quotidien moins bruyant, plus harmonieux par l’affirmation de votre besoin de silence
S’apporter calme et silence au moment du coucher pour faire de sa nuit, une nuit ressourçante, reposante
Accueillir son stress à l’origine de notre besoin de bruit et apprivoiser silence pour retrouver le calme
Réduire anxiété et stress à l’origine de notre besoin de bruit et apprivoiser silence pour retrouver le calme
Se libérer des blessures du passé à l’origine de notre besoin de bruit et apprivoiser silence pour retrouver le calme
Méditer pour apprivoiser le silence
Faire le vide des bruits extérieurs et guider son cerveau vers un état de sommeil profond et naturel
Se relier aux sons de la nature pour se libérer des bruits agressifs et subis
Rendre son chien plus calme et créer une relation sereine, source de calme
Apprivoiser le silence et bénéficier des promesses de l’intelligence neurosensorielle