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Oser être soi, oser dire, oser faire

Oser dire, oser faire

Comment nous libérer de la peur du risque et osez nous mettre en mouvement ?

Nous avons tous entendus, dans notre enfance, le mot « attention ». Attention, dans le sens : prends garde. Attention de ne pas tomber, de ne pas te brûler…

Et pourtant, malgré cet avertissement, en tant que petit enfant spontané et enthousiaste, nous avez osé persévérer pour apprendre à marcher, faire du vélo, escalader un mur…

Mais qu’en est-il aujourd’hui, pour nos envies ? Fonctionnons-nous en mode attention, en fonction de nos peurs ou en mode je suis, je risque, j’ose et je fais ?

Pour nous libérer de la peur du risquele plus grand risque pour nous est de ne pas oser. En restant accroché à nos peurs, nous nous créons des dualités internes et des regrets futurs, source de mésestime de soi.

Quelles sont les raisons qui nous empêchent actuellement d’oser ?

– Peur de nous-mêmes, de nos ressources, de notre capacité à réussir
– Peur du jugement de l’autre, peur de ne plus être aimé
– Peur d’entraîner les autres dans la réalisation de nos envies
– Peur de blesser l’autre
– Peur de répéter une situation vécue négative
– …

Nous sommes ainsi en mode spectateur de notre vie créant toutes bonnes raisons, en lien avec des suppositions, pour nous limiter, nous freiner, arrêter notre envie de passer à l’action. Nos peurs prennent l’ascendant sur nos besoins et envies.

1) Nous avons peur de nous-mêmes, de nos capacités ?

Nous sommes nous déjà fait du mal intentionnellement et volontairement, juste pour le plaisir d’avoir mal ? Non. Dans nos comportements de tous les jours, nous veillons à ne pas vous blesser…grâce à notre instinct de survie, à notre capacité à analyser une situation.

Dans notre vie quotidienne, nous réalisons tous les jours une multitude de tâches, nous avons donc en nous une multitude de ressources grâce à nos points forts que nous utilisons, naturellement de façon innée.

De notre naissance à ce jour, nous avons réussi une multitude de choses, dans des domaines très variés. Nous avez réussi l’apprentissage des activités motrices, créatrices, scolaires. Nous communiquons avez ceux qui nous entourent, nous sommes sociabilisés. Tous ces facteurs nous ont fait connaître des réussites sportives, éprouver des satisfactions personnelles, permis de passer et de réussir un entretien, trouver un emploi, créer une famille…. La réussite fait donc partie de notre vie.

Alors osons et croyons en nos possibilités, en changeant notre regard sur nous-mêmes, nos croyances, nos expériences, notre vie. Et osons prendre un temps pour soi, pour s’ouvrir à notre créativité et nous donner les moyens d’analyser, avec confiance, tous les chemins possibles pour atteindre nos objectifs.

2) Nous avons peur du jugement de l’autre, de ne plus être aimé ?

Nous sommes dans la supposition, avant même d’oser en parler, que nos objectifs, nos envies et volonté seront perçus comme négatif par notre entourage. Une supposition n’est pas une réalité. La peur du jugement est bien souvent en lien avec notre peur d’être dévalorisé(e), incompris(e), perçu(e) comme une personne différente, à part, incapable, perdant peut-être pied.

Nous sommes notre pire ennemi. Si par le passé nous avons été dévalorisé(e), incompris(e)… et le sommes encore à ce jour, nous avons le pouvoir de porter un regard positif sur nos capacités (voir point 1).

Lorsque petit enfant, nous entendions le mot « attention », ce mot était exprimé, par une autre personne, pour nous sensibiliser à un danger éventuel, nous protéger. Cette personne, souvent adulte et aimante n’était pas dans l’action comme nous, ne vivez pas l’instant avec notre corps d’enfant, notre imaginaire, elle supposait en fonction de son vécu, de ses propres expériences et en fonction de la personne qu’elle est devenue. Elle nous a renvoyé ses propres peurs, ses perceptions.

Nous étions ainsi en relation avec des personnes aimantes, protectrices, mais différentes de nous dans une relation 50/50.

Nous ne pouvions empêcher la personne de juger nos expériences, en fonction de sa perception, mais nous avons quand même prolongé notre action dans la plupart des cas et avons réussi nos apprentissages.

Il en est de même aujourd’hui. Nous sommes unique, nos ressentis et perceptions sont les nôtres, nous sommes seul(e) à les connaître et à savoir ce qui est bon et juste pour nous. Et puis souvenons-vous que notre interlocuteur est avant tout une femme ou homme, tout comme nous, hors tout contexte social, de statut et d’âge.

Les expériences des autres sont leurs expériences, par notre unicité, notre personnalité, notre environnement, nos besoins, valeurs et le sens donné à nos objectifs, nos envies nous sont propres et augurent de nos propres réussites.

En nous libérant de tout jugement extérieur, nous nous autorisons à exprimer nos besoins et envies, nous sommes dans le respect, la bienveillance vis à vis de nous-même. C’est en nous aimant que nous autorisons les autres à nous aimer.

Alors osons nous libérer de nos peurs, du jugement de l’autre et osons nous exprimer et réaliser nos envies et soyons rassurés, aimons-nous et nous aurons toujours des personnes pour nous aimer.

3) Nous avons peur d’entraîner les autres dans la réalisation de nos envies ?

C’est légitime. Nous sommes aimant, protecteur et responsable. Mais est-ce que toutes nos peurs ont leur raison d’être ?

Entraînons-nous systématiquement nos proches, nos amis(es) dans des catastrophes ? Non, mais nous leur avons peut-être permis de vivre des instants merveilleux et des expériences uniques.

En osant exprimer nos envies et nos peurs, nous autorisons ceux qui nous sont proches,  à exprimer leur ressenti, leur perception, et leurs propres peurs, en fonction de leur propre personnalité, vécu, points forts, points faibles, sur les changements et impact possibles sur leur vie.

Nous pouvons ainsi mieux comprendre et accepter leurs limites pour mieux expliquer nos projets, les rassurer dans nos démarches.

Nous pouvez ainsi obtenir du soutien, avec un point de vue différent, et surtout trouver ensemble des solutions satisfaisantes pour nous et nos proches. Nous nous ouvrons à la découverte de possibilités que nous n’avions peut-être pas envisagées, tant pour nous-même que pour nos proches.

Alors osons exprimer nos envies tout en osant exprimer, partager nos peurs

4) Nous avons peur de blesser, nos proches, amis(es), autrui ?

C’est tout à notre honneur. Dans la majorité des cas, nous ne faisons pas mal intentionnellement, mais plutôt par maladresse ou en réaction à une parole, une situation dérangeante, notre vécu qui peut éveiller colère, tristesse.

La colère est une émotion qui a sa raison d’être. La colère est le signal que quelque chose nous dérange. L’accepter, c’est nous autoriser à la transformer en optant pour une solution, en accord avec nos besoins, nos valeurs et dans le respect de nous-même.

Se rappeler que la perfection n’existe pas et que à un instant T nous donnons le meilleur de nous-mêmes, sommes bons avec ceux qui nous entourent, sinon nous le ferions pas.

Sommes-nous sûr de blesser, d’avoir blessé ou sommes nous dans la supposition que nous allons, pouvons blesser, avons blessé ?

Si oui, nous interprétons pour l’autre. Or nous ne sommes pas dans la tête, dans l’état d’esprit de l’autre. Nous doutons de vos capacités à être entendu(e) et compris(e).

Nous ne sommes pas né méchant, indélicat, mais nous avons pu nous construire la croyance d’être méchant, indélicat.

Dans notre entourage est-ce que les personnes que nous avons le sentiment d’avoir blessé sont plus nombreuses que les personnes auxquelles nous témoignons notre affection, notre bienveillance ? Soyons objectif : Non

Se rappeler également que le rapport à l’autre est une relation 50/50. Ce qui est perçu par l’autre comme une blessure est peut-être en lien avec ses propres blessures, ses points faibles, écho de situations vécues antérieurement.

Alors osons avoir confiance en nous et en notre bienveillance avec ceux qui nous entoure. Et puis dîtes-nous que si par inadvertance nous avons blessé quelqu’un, nous avons la possibilité de nous excuser, de consoler.

5) Nous avez peur de répéter une situation ?

En conscience, nous faisons le choix de ne pas répéter ce que nous avez perçu, ressenti, vécu comme négatif, voir comme un échec, un insuccès.

Nous sommes une personne en évolution permanente, toute comme le monde évolue et change autour de nous.

Notre échec passé est-il toujours un échec ? Pas sûr. Soyons honnête avec nous-même, notons sur un papier ce que cette expérience nous a apporté.

Il est fort possible que nous ayons découvert des facettes de notre personnalité que nous ne soupçonnions pas et qui contribuent à la personne que nous sommes devenus, que nous ayons découvert de nouveaux horizons, fait connaissance avec d’autres personnes, savons mieux aujourd’hui ce qui est bon et juste pour nous.

Toute expérience est enrichissante, si nous nous autorisons à l’accepter, à l’analyser, à prendre la part de notre responsabilité et à restituer la part de responsabilité des facteurs et personnes extérieures.

C’est de la richesse de ce qui est vécu comme un échec que nous pouvons oser tenter une nouvelle expérience, continuer notre vie avec nos envies, avec la conscience d’être une personne différente, dans un contexte différent.

Inconsciemment, nous répétons des situations, sans en comprendre l’origine, alors que nous avons le sentiment de donner le meilleur de nous-même et que nous croyons en notre réussite.

Nous sommes peut-être dans la répétition d’un schéma familial, par fidélité inconsciente en lien avec notre fratrie ou en lien avec une croyance ancrée en nous.

Osons nous interroger et comprendre notre histoire familiale est un atout pour reprendre la barre de notre vie, fidèle à nous même.

Alors osons tenter de nouvelles expériences, osons nous ouvrir à la nouveauté. Nous apprenons et nous nous enrichissons.

vous ave osez lire cet article, bravo, mais hésitez encore sur vos possibilités à oser demander, oser faire, oser vous lancer de nouveaux objectifs, défis et avez peur de passer à l’action.

Alors continuez, ceci est pour vous :

Utilisez la technique des petits pas. Commencer par oser demander une petite chose, un petit changement, à oser changer une habitude dont vous savez qu’elle sera bonne pour vous.

Félicitez-vous d’avoir oser.

Exprimer vos souhaits et envies auprès d’une ou deux personnes bienveillantes avant les exprimer au maximum de personnes autour de vous.

Accepter les autres sans jugement, avez bienveillance, c’est le meilleur moyen d’être entendu et écouter.

Accepter que tout ne vous appartienne pas, c’est ne pas s’encombrer de rancœurs inutiles, source de lutte contre une situation, un événement, mais oser vous engager pour quelque chose, en lien avec vos valeurs. 

Et n’oubliez pas que vous serez motivé à oser, si vos envies et vos objectifs sont en lien, avec vos propres envies, répondent à vos besoins et ont du sens pour vous.

Le sens est essentiel, c’est la clé de la motivation, de la persévérance, gage de réussite.

En osant nous exprimer, en osant passer à l’action, nous osons :

– être en paix avec nous-même, libéré de rancœurs, de regrets
– découvrir la belle personne que nous sommes
– développer notre confiance et estime de nous
– être acteur de notre vie
– donner du sens à nos réalisations
– exprimer notre savoir-être
– exprimer et valoriser notre savoir-faire
– nous autorisons à nous épanouir personnellement et professionnellement

 

Outils d’aide :

Se libérer de son passé, ses blessures pour oser être, exprimer le meilleur de soi

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Se libérer de ses peurs, ses pensées négatives pour oser être, exprimer le meilleur de soi

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Développer son estime et sa confiance en soi pour oser être et exprimer le meilleur de soi

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Boostez son assurance, sa motivation pour oser être, exprimer le meilleur de soi

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Article rédigé et publié par Virginie Lefranc, mis à jour, le 23/02/2017
Thérapeute, Coach de vie
Auteur de la chronique «Changer son regard»
Accompagnement à l’épanouissement personnel et professionnel
Gestion stress social et professionnel
Donner du sens
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